Syndicat Force Ouvrière du Casino Enghien

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Quel avenir pour la salle de jeux ?

 

 

 

Quel avenir pour la salle de jeux ?

 

 

 

Dés son entrée en fonction, le discours du Directeur à toujours été de dire qu’il mettrait en marche une véritable « machine de guerre », dans le seul but « d’essorer les clients ». Aujourd’hui, c’est chose faîte. La plupart de nos habitués ne vient plus et nous sommes incapables d’assurer le renouvellement de notre clientèle.

 

La fulgurante progression du produit brut des jeux de table s’est faîte de manière partiellement artificielle, et nous estimons que la plupart de la clientèle a été amenée à jouer en surrégime (au-delà de ses capacités de remboursements immédiates). De plus, la hausse constante des minimas nous empêche de fidéliser de nouveaux joueurs. L'accord d'entreprise du 15 Juin 2004, prévoit une réunion préalable à toute modification des minimas, et une réunion 6 mois après leur modification. Aujourd'hui, nous demandons l'application immédiate de ce texte ignoré jusqu'ici par la Direction.

 

Le constat est là, inquiétant pour l’avenir.

 

Nous avons toujours dénoncé le manque de personnel en salle de jeux (ainsi que sur tous les autres services de la SEETE), qui se traduit par notre incapacité à ouvrir le nombre de tables nécessaires à la satisfaction de notre clientèle. On ferme des tables pour en ouvrir d’autres, on en ouvre moins tout en relevant les minimas afin de maintenir des recettes identiques. Ce n'est que du "bricolage". Ce simple élément implique une pénibilité accrue pour les personnels hautement sollicités (polyvalence, temps passé à table important, etc.....) et la mise en place d'arbitrages sur les ouvertures de tables, arbitrages qui pèsent sur l'économie générale des jeux traditionnels. Notre entreprise doit disposer d’une offre de jeux, permettant à chacun de trouver son compte, tant dans le nombre de jeux exploités, que dans la dénomination des tables. Nous ne sommes plus en adéquation avec les désirs de notre clientèle, devenus trop chers pour beaucoup et c’est un problème majeur. Nous touchons les limites de méthodes de gestion, qui préfèrent le « tout et tout de suite », les recettes immédiates au détriment de la gestion du client dans le temps.  Les Clients et les salariés trinquent. La progression du PBJ risque d’être aussi fulgurante que la descente aux enfers.

 

Continuons à être ambitieux, mais dans des proportions plus raisonnables et moins décalées de la vérité du terrain !

 

En conséquence, de très nombreux salariés sont inquiets quant à la disparition de nombreux clients, quant la baisse de fréquentation, quant à nos sous-effectifs, quant à une gestion sociale clientéliste, quant au manque d’équilibre des minimas et de l’offre de jeu, ainsi que sur le montant global des pourboires qui dorénavant n’est satisfaisant que lorsque le salon  des princes tourne. Forcément en augmentant les minimas on diminue le temps de jeu, la fréquentation des clients, le nombre de salariés nécessaire, et cela a un impact direct sur le volume des pourboires même si cela n’impacte pas directement le chiffre d’affaire pour le moment.

 

La station d’Enghien dispose de solides atouts et d’un potentiel de croissance certain, à condition qu’ils soient maitrisés. La forte augmentation du chiffre est un plus sur un CV de Directeur, mais un profond handicap si elle doit laisser place à un champ de ruines le jour de son départ. Il est temps qu'une profonde remise en question s'opère, et qu'un véritable échange libre et constructif s'instaure avec les partenaires sociaux, afin que nous puissions continuer à grandir, de manière rationnelle. Nous devons échanger pour construire notre avenir commun.

 

Nous demandons que les moyens nous soient enfin donnés, afin que nous puissions travailler dans les meilleures conditions et consolider de manière pérenne l’activité de la salle de jeux.

 

En conséquence Force Ouvrière demande:

 

  • La mise en place, dans les plus brefs délais, d'une réunion avec la Direction, permettant de faire le point sur l'augmentation des minimas, en vertu des dispositions de l'accord du15 Juin 2004.

 

  • L'embauche (par la voie interne ou externe) de croupiers:

 

  • Qui permettront de respecter les accords en vigueur, soulageant ainsi le personnel, et améliorant les conditions de travail

 

  • Qui permettront également de bénéficier de plus de souplesse pour ouvrir les tables dont nous avons besoin, diversifier l'offre (sur les minimas) tout en augmentant le PBJ.

 

 

  • La mise en place de négociations sur la future implantation des jeux électroniques, permettant de sécuriser les parcours professionnels des salariés de la SEETE

 

  • La mise en place de réunions d'échange sur l'avenir de la salle de jeux, permettant d'ébaucher des solutions

 

 

 

Posons les problèmes sans tabous, et trouvons des solutions pérennes !

 

 

L’équipe Force Ouvrière



14/07/2013
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