Syndicat Force Ouvrière du Casino Enghien

Syndicat Force Ouvrière du Casino Enghien

FO insiste pour négocier la GPEC

 

 

Enghien les bains le 27 Décembre 2011

 

  • Négociations annuelles obligatoires et GPEC

 

 

Monsieur le Directeur des Ressources Humaines, Mademoiselle FERRY,

 

 

Aujourd'hui, vous nous avez déclaré que les négociations portant surla GPEC, seraient abordées au niveau du Groupe Lucien Barrière, alors même que l'engagement d'en débattre lors des NAO avait été pris. C'est en ce sens que notre organisations syndicale vous a adressé un projet de 10 pages sur ce sujet. Rien ne vous empêchait, dés lors, de négocier sur la base de nos propositions.

 

Le fait que le Groupe se soit saisi du dossier, n'est pas une condition suspensive aux négociations pendantes sur Enghien les bains. Si tel était le cas, nous ne pourrions que nous sentir amputés de certaines de nos prérogatives de représentants du personnel et bridés dans nos attributions légitimes.

 

Vous nous proposez un accord NAO à la signature sur la partie salariale, sans quela GPECn'ait fait l'objet du moindre débat de fond. Vous comprendrez que nous ne pouvons adhérer à une telle organisation du dialogue social. De fait, nous considérons que tant quela GPECn'aura pas été abordée, nous ne pourrons considérer les NAO comme définitivement closes.

 

Cependant, et afin de sortir de cette impasse, nous vous proposons que les NAO fassent l'objet de deux accords distincts, l'un portant sur la partie salariale, l'autre surla GPEC. Ceschéma d'organisation a déjà existé de part le passé et ne serait pas une nouveauté au sein de notre entreprise. De plus, l'avantage serait double:

  • Permettre la signature immédiate des augmentations de salaire, sans pénaliser les salariés dela SEETEpar une application différée ou hypothétique.
  • Donner le temps nécessaire pour aboutir à un accord de GPEC totalement équilibré et adapté à notre entreprise et aux besoins des salariés dela SEETE.

Actuellement, nous sommes pieds et poings liés par la présentation de l'accord qui pourrait s'assimiler à une renonciation de notre part à négocierla GPEC. Sitoutefois, le bureau de notre syndicat, décidait d'entrer en voie de signature, sachez que cela ne vaudrait aucunement acceptation par Force Ouvrière de l'abandon dela GPEC. Cene serait pour nous, que la concrétisation partielle, des NAO et nous continuerons à réclamer leur poursuite sur ce thème qui nous est cher.

 

Vous souhaitant bonne réception.

 

Cordialement.

 

TIRAT Jean-Christophe



28/12/2011
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